VERS UNE THÉORIE DE LA FÉMINITÉ MASCULINE - Université Sorbonne Paris Nord Accéder directement au contenu
Hdr Année : 2008

Hacia una teoría de la feminidad masculina

VERS UNE THÉORIE DE LA FÉMINITÉ MASCULINE

Résumé

Durante los años 80, el campo emergente de la psicodinámica del trabajo, la relación entre trabajo y salud fue concebida principalmente por los hombres, a partir de encuestas clínicas llevadas a cabo con trabajadores varones en actividades peligrosas (pilotos del ejercito e ingenieros en la industria de procesos, trabajadores de la construcción). En 1988, en el seminario interdisciplinario "El placer y el sufrimiento en el trabajo", Danièle Kergoat y Helena Hirata lanzaron un gran revuelo al demostrar que el problema de las relaciones de género, como un reto de la división sexual del trabajo, es transversal a todo el ámbito social, o sea impliqua todas las disciplinas, que se refería tanto a los hombres que a las mujeres, y al trabajo asalariado como al trabajo doméstico. A continuación, se planteó la cuestión de saber si la psicodinámica era heurística respecto a las mujeres, lo que la autora ha tratado de mostrar a partir del análisis del trabajo femenino. El ensayo traza este itinerario desde el descubrimiento de estrategias de defensa colectiva especificas en equipos de enfermería hasta las cuestiones planteadas por las formas de subjetivaciones femeninas en ocupaciones en las que los hombres siguen siendo mayoría. La Feminidad masculina" es un oxímoron de transición para problematizar como el trabajo deshecho las identidades de género.
Durant les années 80, dans le champ alors émergeant de la psychodynamique du travail, le rapport santé mentale travail a été conceptualisé, principalement par des hommes, à partir d’enquêtes cliniques réalisées pour la plupart auprès de travailleurs masculins exerçant des activités dangereuses (pilotes de chasse, opérateurs et ingénieurs de l’industrie de process, ouvriers du BTP). En 1988, lors du séminaire interdisciplinaire “ Plaisir et souffrance dans le travail ”, Danièle Kergoat et Helena Hirata ont lancé un pavé dans la mare en démontrant que la problématique des rapports sociaux de sexe, comme enjeu de la division sexuée du travail, était transversale à l’ensemble du champ social, donc à l’ensemble des champs disciplinaires, qu’elle concernait les hommes aussi bien que les femmes, et le travail salarié comme le travail domestique . La question était alors posée de savoir si la psychodynamique du travail était heuristique en ce qui concerne les femmes, ce que l'auteure a cherché à démontrer à partir de l’analyse du travail des femmes. Le mémoire retrace cet itinéraire, depuis la mise en évidence de stratégies collectives de défense dans les équipes d'infirmières jusqu'aux questions soulevées par les formes de subjectivation des femmes exerçant des professions où les hommes sont encore majoritaires. "Féminité masculine" est un oxymore de transition pour problématiser que le travail défait les identités de genre.
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Citer

Pascale Molinier. VERS UNE THÉORIE DE LA FÉMINITÉ MASCULINE . Sciences de l'Homme et Société. Université Lyon 2, 2008. ⟨tel-01075841⟩
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