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, Dans les régions pauvres en industries (...) le député sera souvent jugé à sa capacité vraie ou supposée d'attirer des entreprises nouvelles et d'empêcher la disparition de celles qui ont des établissements implantés sur son territoire électoral, Equilibrer les défaillances régionales Les élus locaux ont un rôle non négligeable dans la conversion des régions retardataires au plan économique, p.418

, En fait, il existe une forme juridique particulièrement bien adaptée à la création d'entreprises dans, et avec, la commune : la société coopérative ouvrière de production. Un quart des adjudications communales peut les concerner selon la réglementation de 1891 comme l'a remarqué récemment un auteur spécialisé, p.419

, Le cas s'avère intéressant, car il constitue le lien le plus concret entre une création et une défaillance : "La majorité des SCOP se constituent sur les

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, small is beautiful" n'a pas encore modifié profondément les structures. 483 Les économistes se répartissent alors selon les tâches : les uns se limitent aux grandes entreprises qui fusionnent, les autres aux petites et moyennes qui vivotent. Le critère de la taille n'étant pas facile à saisir, on doit en trouver un autre : celui de l'âge de l'entreprise industrielle peut permettre d'éviter ce partage insatisfaisant des tâches de l'économiste spécialisé en démographie des entreprises. Il peut s'appuyer sur les savoirs des gestionnaires spécialisés en finance d'entreprise ou en finance de marché, C'est là oublier l'existence du capitalisme des moyennes et grandes unités où l'idée que

, l'introduction de la société en Bourse était considérée comme une sorte de consécration dans la vie de la firme, après qu'elle eût atteint sa pleine maturité. Mais alors, puisque ces entreprises échappent pratiquement aux disparitions effectives, la théorie du vivier ne concernerait que la frange marginale des jeunes firmes. Il y aurait une discrimination selon l'âge de l'unité, dans une hypothèse de croissance logistique de l'entreprise. Par contre, si l'introduction en Bourse ne dépend pas de l'âge de la firme, l'hypothèse de croissance logistique s'en trouverait infirmée et, avec elle, la séparation jeunes-vieilles entreprises, 2°) Sa limite : l'introduction en Bourse D'après le schéma que nous avons présenté dans notre deuxième chapitre (figure n° 9

, Selon la figure n° 9, on aurait donc trois phases d'environ 7 ans chacune. Or l'écart-type atteint une valeur importante : 17 ans, 8 mois et 26 jours. Ce qui donne une zone d'âge probable comprise entre 5 et 49 ans. Conclusion : l'introduction en Bourse ne dépend pas de l'âge de la firme, L'âge moyen s'élève exactement à 22 ans, 1 mois et 24 jours, p.485

, Il est vrai que le coût d'une introduction reste élevé : entre 0,6 et 2 millions de francs, selon la Commission des Opérations de Bourse. 487 Cette constatation ne signifie pas que ces sociétés soient à l

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, Sur la distinction création-fondation, voir surtout, p.32, 1974.

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, Crouzet (électronique)

. Moulinex,

. Casteigne-pracor,

, Supermarchés Doc (grande distribution)

, Kronenbourg (brasserie)

, Legrand (éclairage)

. Publicis,

, Carrefour (grande distribution) 13. Bouygues (BTP)

, Maisons Phénix (BTP)

, Facom (outillage)

. Novafer,

, Ferem (BTP)

, Piper Heidsieck (champagne)

. Wonder,

, Cedis centre-est (distribution)

, Roudière (textile)

, Jacques Borel International (restaurants)

, Cie europ. d'Accumulateurs (électricité)

, Application des Gaz (énergie)

. Bic,

, ETDR (docks)

. Leblanc,

. Leroy-sommer,

, SINTRA (télécommunications)

, BIS (transports)

, Voyer et C ie (métaux)

. Trailor,

, Alsacienne de supermarchés (distrib

. Delalande,

, RETI

, SEB (appareils ménagers)

. Waterman,

. Locatel,

, Essilor (verre)

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, le profit brut courant avant impôt rapporté au total du bilan s'élevait à 9% selon André BABEAU, op. cit, p.54, 1974.

, D'autre part, les créations nouvelles d'entreprises ne sont pas étudiées

, Il ne s'agit alors plus d'une crise subie, comme en 1929-1932, mais d'une crise combattue avec les armes mêmes du capitalisme de nouvelles entreprises industrielles. Le cas typique de l'emploi confirme ce trait car la pulsation des entreprises induit forcément des

, Deux thèses s'affrontent sur le terrain de la mobilité inter-firmes, c'està-dire à propos des relations entre les créations et les disparitions d'emplois. Nous entendrons par création d'emplois la variation positive de l'effectif d'une firme sur une période, et par disparition d'emplois la variation négative symétrique, p.528

F. Milton and P. Kunz, 529 : elle prétend que les changements d'emplois sont en majorité volontaires, que les salariés décident de leur plein gré d'aller travailler dans une autre entreprise délocalisée dans un autre pays ! Il est vrai que des employés quittent volontairement leur emploi, mais d'une part il s'agit souvent d'un départ provoqué par l'employeur (voir l'exemple du chômage partiel) 530, p.531

B. Alain and G. Gérard, elle avance que les licenciements et les fins de contrats à durée déterminée constituent une part prépondérante des cessations d'emplois qui mettent au chômage près de la moitié des salariés. Se posent alors trois questions, si l'on se situe dans la perspective de cette thèse532 : a) l'intérêt marqué du gouvernement pour les créations de firmes industrielles ne serait-il pas lié aux créations d'emplois à terme ? b) la réduction préventive d'emplois permet-elle de sauver certaines firmes ? c) les suppressions d'emplois non renouvellées ne participent-elles pas d'une socialisation du risque de défaillance ? Les réponses à ces questions suggèrent qu'une démographie des firmes n'est pas inutile, La seconde thèse est celle des néo-keynésiens

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, Mais parallèlement, ils peuvent être amenés à embaucher d'autres salariés, dans leurs services réorganisés. Ce qui n'est que remplacement de titulaires devient création d'emplois. D'où l'avantage des créations de firmes, même si elles sont petites : ce sont des créations nettes d'emplois. En outre, le coût du reclassement des chômeurs est en partie pris en charge par le créateur : il forme ou recycle. Si un chômeur sur 7 ou 8 créait une firme, le problème de l'emploi serait grandement réduit. Reste à savoir si le parc d'entreprises supporterait ce surcroît de PME/PMI. Et surtout on peut se demander comment les chômeurs non-cadres et sans capitaux pourraient créer une entreprise ? La logique réside plutôt dans la définition

D. Le-modèle-de-david and L. ,

, Il a commencé sa carrière universitaire comme professeur assistant d'administration des affaires à Harvard Business School. Il était diplômé de cette grande université en 1959 et il a ensuite rejoint l'entreprise RCA comme superviseur des projets d'opérations. Au milieu des années 60 il commence à étudier l'économie urbaine et publie en 1967 son premier livre collectif : The Businessman and the City, est spécialisé dans le rôle des petites entreprises sur l'économie américaine, vol.560, 1937.

, Ce travail avec un résumé de 76 pages en deux parties (l'une de 54 pages et l'autre, plus courte, de 22 pages) a été financé par the Economic Development Administration of the US Department of Commerce. Il définit la naissance comme la formation d'un nouvel établissement, la mort comme la dissolution d'un établissement existant, l'expansion en tant que la hausse du nombre d'employés d'un établissement installé, la contraction comme la baisse du nombre d'employés, l'immigration comme le mouvement d'une firme existante venant d'une autre région, il publie en 1979 un rapport intitulé The Job Generation Process, p.20

, Après avoir étudié les données pour les trois sous-périodes, 1969.

, Ce point n'était pas dans l'original de notre thèse, mais nous l'avions préparé pour un exposé à Nice qui n'a pas eu lieu en raison de mon départ pour les Etats-Unis en juillet 1980

D. L. Birch, The Economic Future of City and Suburb, p.43, 1970.

C. Birch and . Hannan), En théorie, la sortie est considérée comme une simple décision individuelle laissée à l'initiative du propriétaire de la firme, 563 alors que l'entrée relève d'une stratégie collective, dite de "groupe" car l'entrée met en péril la position des firmes installées. La logique implicite consiste en une approche en terme de prix à long terme.564 Toutefois, notre analyse empirique montre que l'entrée n'est pas si difficile, pour la majorité des créations industrielles nouvelles. Par contre, la sortie effective non volontaire se heurte aux procédures de concours. Donc, si la création est un pari sur structures nouvelles, commencent à formaliser le domaine de la démographie des entreprises, les chercheurs français sont un peu en retard, vol.562

. Ensuite, entrepreneur ne saurait se réduire à celui de créateur d'entreprise. Car, si un entrepreneur peut se révéler créateur (et pas seulement d'entreprise), l'inverse n'est pas obligatoire puisqu'il existe des promoteurs d'entreprises industrielles qui sont des groupes d'individus associés pour un temps déterminé, ou d'autres firmes coalisées. La disparition de l'entrepreneur ne concerne donc pas uniquement la création des firmes. De même, une lecture hâtive des soldes nets vus dans le troisième chapitre ne fondent pas la preuve de la crise : seules des crises sont certaines

. Ainsi, emploi, à laquelle participent les créations de firmes, qui la réduisent un peu, et les disparitions, qui elles la prolongent. La création de laboratoires dédiés soit à la longévité des firmes existantes, soit à la mortalité des jeunes firmes, pourrait aider à rattraper le retard accumulé sur les Etats-Unis et les pays anglo-saxons en la matière, Voir celui de Jean-Pierre DEBOURSE dans la région lilloise sur la longévité des entreprises

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, INSEE s'est attaché à en préciser les contours statistiques précis. 573 Nous avons contribué à cette prise de conscience grâce à nos travaux publiés durant les années quatre-vingts. 574 Ce choix thématique est apparu dès notre thèse de troisième cycle où nous avons développé, à partir des données de la CNME (devenue ensuite la CEPME) l'idée d'une démographie vraiment propre aux firmes industrielles au sens large (BTP, et transports inclus), Depuis quelques années la démographie des entreprises a acquis ses lettres de noblesse

, malgré le tri permanent des faillites d'entreprises marginales, se recrée-t-il de façon constante un stock de PME/PMI fragiles ? Le risque entrepreneurial qui consiste à estimer la probabilité de survie suite à une entrée ou à une sortie d'un secteur, semble toujours sous-estimé par les créateurs potentiels ou les gestionnaires en place. Le retour des théories évolutionnistes au début des années quatrevingts a permis de confronter deux concepts symétriques : la "créationdestructrice, L'hypothèse testée dans ces travaux peut se formuler ainsi : pourquoi

, Il fallait donc pousser le raisonnement jusqu'au bout, et passer de deux concepts à quatre, comme le montre le schéma de la page suivante, ces intercations globales sont peu perceptibles

, Une première version de ce texte est parue dans Management et Sciences Sociales, vol.9, 2010.

, Le panel SINÉ a été créé en 1994 pour suivre environ 50 000 créateurs avec des interrogations à 4 mois et demi après l'immatriculation puis à 3 ans et 5 ans. C'était alors la principale enquête qualitative du champ entrepreneurial français qui permettait d, En suivant depuis 1986 un échantillon de 20 000 entreprises nouvelles, représentatif de la population globale des firmes françaises. Voir Economie et Statistique, vol.215, 1988.

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, L'industrie, quant à elle, n'a qu'une légère hausse à 11,2 %. Symétriquement, du côté des défaillances d'entreprises, l'industrie connaît une baisse de 33 %, tandis que le BTP augmente de 53 % et les transports de 62 %. Cela veut peut-être dire que presque toutes les petites firmes industrielles qui devaient défaillir l'ont fait dans cette période de désindustrialisation de l'économie française. La littérature sur la désindustrialisation française est très importante, nous renvoyons à l'ouvrage de Michel BRAIBANT (2015) pour une synthèse récente. Donc, entre une vision très microéconomique qui part des cas remarquables de création sur le long terme (par exemple SANOFI à Mourenx) 590 , et une vision très globale qui analyse les statistiques depuis la loi de 1984 sur les défaillances, il y a la place pour une vision médiane, Source : Tableaux de l'économie française, INSEE, édition annuelle. On constate une augmentation tendancielle très forte des créations, surtour dans le bâtiment-travaux publics (+ 70 % en 30 ans) et dans les transports (+ 190 % sur trois décennies, p.591

, Les résultats indiquent qu'il existe bien un risque de faillite indépendant du type de l'activité exercée, et que la meilleure variable explicative du flux des disparitions d'entreprises est le taux de créations sectorielles survenues trois ans auparavant. La création-destructrice de BAUMOL est donc mesurée sur une durée importante pour la gestion : celle pendant laquelle le point mort est atteint et la fragilité financière maximale pour les firmes nouvelles

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, période la destruction massive de firmes marginales permet la création de nouvelles firmes dynamiques dans une période de 3 ans : c'est la destructioncréatrice chère à Joseph SCHUMPETER, p.596

, Pour la théorie managériale classique

V. Thorstein, La cessation des paiements constate durement cette fragilité-là. La meilleure attitude possible pour l'entrepreneur conscient de l'enjeu d'une défaillance consiste à se retirer à temps pour maintenir son pouvoir de "destruction-créatrice", car une liquidation amiable permet un redémarrage sans trop de heurts tandis qu'une liquidation forcée est une catastrophe. A l'inverse, la myopie des entrepreneurs jusqu'au boutistes conduit à la destruction-créatrice : les entreprises sous-optimales sont éliminées du circuit économique avec des pertes maximales car elles ne trouvent plus les ressources financières nécessaires pour sortir indemnes d'une spirale mortifère de faillite. La re-création d'une nouvelle firme industrielle est impossible pour ces promoteurs qui ont perdu leur principal capital, qui est leur réputation sur le marché. D'où la deuxième question de notre thèse : les firmes sousoptimales bien gérées peuvent-elles survivre à plus ou moins long terme ? 2°) La survie d'un stock sous-optimal Etant donné que le flux des faillites est assez constant d'une année sur l'autre, et que le système judiciaire français interdit le plus souvent les faillites successives des mêmes entrepreneurs (cas fréquent aux Etats-Unis : voir les trois échecs initiaux d'Henry FORD) 598 , la destruction-créatrice a du mal à dynamiser le tissu industriel national. Nous avons donc agrégées les données sur longue période pour vérifier si les chiffres obtenus étaient significatifs par rapport aux stocks connus d'entreprises. Les résultats sont éloquents : si 1% seulement des firmes disparaissent à court terme (en moins de 3 ans), plus de 50% s'évanouissent dans le siècle, et près de 99% s'évaporent dans le siècle suivant. La thèse ancienne d'Adam SMITH de la survie de seulement une pour mille entreprises, l'un des fondateurs du marketing) 597 , la faillite n'a plus simplement ce rôle régulateur du stock d'entreprises selon leur dynamisme intrinsèque, elle est surtout liée à la structure financière des firmes. Les causes de défaillance sont en effet plus ou moins opérante selon que l'entre-prise est solide financièrement (i.e. a des réserves ou un soutien bancaire) ou pas

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, Université de Boston) à partir de 1979 dans l'Academy of Management Journal, puis avec une première synthèse parue en 1981 sur la démographie des organisations 603 . Ils ont ainsi montré l'interaction entre les variables exogènes et endogènes propres à des flux renouvelables ou pas totalement compensables entre eux. Les facteurs exogènes ont été analysés par les fondateurs de l'écologie des populations : CARROLL, HANNAN et FREEMAN dans l'Amercian Sociological Review et d'autres synthèses remarquables 604 . Un exemple de création créatrice fut le lancement du statut d'autoentrepreneur en 2008. Ce statut permet maintenant le maintien d, Grâce aux travaux des chercheurs américains se situant dans le courant dit de "l'écologie des populations

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, Ci, qui arriverait à une entreprise dans l'état Di (faillite pouvant la conduire à la disparition pure et simple), quel que soit i : c i = C i / ½

, Cette formulation ne garde sa valeur de simplicité que si tous les passages d'un état C à un autre (création vraiment créatrice) sont de faible amplitude par rapport aux populations soumises au risque D, ce risque de disparition définitive qui rend alors la création non créatrice car les capitaux sont totalement dissipés dans la faillite catastrophique

C. and D. , Sont significatifs les efforts faits entre les deux guerres mondiales pour fédérer les initiatives visant à améliorer les compétences managériales, en particulier pour la fondation de nouvelles firmes 608 . Citons, sans chercher à être exhaustif : l'AFNOR (Association française de normalisation) créée en 1926 ; le CNOF (Comité national de l'organisation française) lui aussi fondé en 1926, à partir de la fusion entre la Conférence de l'organisation française (d'obédience taylorienne) et du Centre d'études administratives (de tendance fayolienne), tous deux créés en 1920 ; la CGOST (Commission générale d'organisation scientifique du travail) qui a été créée en 1927 au sein de la Confédération générale de la production française ; le CPA (Centre de préparation aux affaires) de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris, Les variables principales Nous avons cherché, depuis dix ou quinze ans, une source originale pour évaluer l'évolution historique des compétences de gestion des entrepreneurs français, 1930.

A. Qu'au-xix-e-siècle-la-création-d'entreprises-relevait-d'un-don and . Tas, au cours du XX e siècle émerge peu à peu l'idée que l'esprit d'entreprise peut vraiment s'apprendre. De discipline auxiliaire de l'économie politique, la gestion devient une discipline autonome qui utilise les concepts et des lois théoriques empruntées à d'autres sciences non économiques : la psychologie sociale, la sociologie, la statistique, le droit commercial. Nous allons donc étudier les ouvrages et les cours issus de ces écoles qui formaient à la création d'entreprises. Une autre source, nettement sous-exploitée par la recherche historique en

A. Liesse, , 1919.

E. Baldy, Voir aussi GENAIVRE (2003) pour une analyse plus récente, 1922.

, Auxquels il faut ajouter HEC Jeunes filles créé en 1919 et l'INTEC fondé en 1931, 2011.

, Cette profusion confirme notre thèse : en repartant de 1925, datecharnière (mort de FAYOL et loi sur les SARL), il s'agit d'étudier les règles de gestion qui apparaissent dans des titres comme : Commerce et Industrie (mensuel, 1907-1930), Banque (hebdomadaire né en 1926 et qui est toujours vivant), Organiser (mensuel né en 1926, Les Affaires (mensuel fondé en 1930), Méthodes pour la direction des entreprises (mensuel, pp.1933-1954

. Mais, il fallait auparavant étudier l'essor des périodiques d'économie dont elles sont issues : ce qui a été effectué il y a 26 ans 610 . La création d'entreprise a été considérée comme réellement "créatrice" à partir du moment où l'entrepreneur potentiel a pu trouver dans les kiosques à journaux des titres pouvant l'aider dans sa démarche. Or, contrairement à ce que prétend une vision élitiste du phénomène

B. ,

, Les erreurs stratégiques sont souvent la cause d'une destruction totale de l'entreprise et de ses capitaux. 612 Pourtant la littérature spécialisée sur les sources du management, qui connaît depuis quelques temps un regain important, minimise la portée de cette idée

, Contrairement aux décès humains, les disparitions de firmes peuvent être renouvelables après liquidation du capital et redémarrage d'une nouvelle entreprise (ou reprise d'une affaire pré-existante). La disparition devient non renouvelable dans deux cas : a) Tout le capital a été détruit et la réputation de l'entrepreneur entachée judiciairement (même son capital "social

L. Marco, Voir aussi la Revue d'Histoire et de Prospective du Management, 1994.

, Trois autres journaux portèrent le même titre : Le Journal du Commerce (1795-1837) à Paris, le Journal of Commerce (1827) hebdomadaire américain, et le Journal of Commerce and Commercial Bulletin, vol.1, pp.1890-1895, 2015.

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. Enfin, il faudrait traduire en français la synthèse de CARROLL et HANNAN de l'an 2000 et l'adapter aux spécificités de la démographie des entreprises industrielles françaises. Un bilan bibliographique régulier de l'avancée des recherches en démographie des firmes serait aussi le bienvenu pour constater les apports des chercheurs étrangers et français oeuvrant en ce domaine passionnant

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. Liste and . Cartes,

, Les créations d'entreprises et les régions / 163

, Les taux de défaillance régionaux / 166

, Les taux de rotation régionaux / 174

, Les taux de renouvellement régionaux / 174

, La prime régionale à la création d'entreprises industrielles / 178

. Liste and . Figures,

, Les principales formes juridiques d'entreprises / 11

. Unités,

, Le rôle des banques d'affaires dans la démographie des firmes / 68

, L'impact de la seconde guerre mondiale dans deux pays / 70

, Les trois phases d'émergence de la firme / 88

, La démographie des sociétés en France

, Ensemble des procédures ouvertes en France

, Indices de faillites en France et aux Etats-Unis

, Vingt ans de défaillances en France, pp.1955-1976

, Liquidité et endettement des firmes

, La part des cessations dans les disparitions effectives / 120

, La démographie des sociétés à Lyon

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, Les créations pures d'entreprises selon l'INSEE en 1980 / 106 16. Evolution des créations d'entreprises par régions, p.107, 1974.

, Le nombre de créations trimestrielles en 1980 / 108

, Moyenne des variables et test d'Altman (1968) / 113 19. Performances des études de prévision des défaillances / 114

, Ages des firmes et des dirigeants lors de la cessation d'activité / 119 22

, Forme juridique des firmes défaillantes

, Forme juridique des firmes défaillantes en 1980 / 128

, Les firmes défaillantes selon leur capital social (1974-1979) / 129

, Les firmes défaillantes selon leur capital social en, p.130, 1980.

, Les défaillances régionales d'entreprises

, Les défaillances régionales pour l'année, p.132, 1980.

, Les défaillances par secteurs selon la moyenne

, Les taux de création d'entreprises entre 1974 et 1980 / 143

, Les taux de défaillances entre 1974 et 1980 / 144

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, Le renouvellement global entre 1977 et 1980 / 170

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L. Des, . De-la, and . Postface,

I. Schéma, Les quatre concepts de la démographie des entreprises / 234

I. I. Schéma, Les flux étudiés et les flux interférents / 244

I. Tableau, La démographie des firmes industrielles, p.230, 1988.

, Première partie. Fondements d'une analyse / 29

I. Chapitre, La démographie des firmes, domaine en devenir / 29

, Section 1. Qu'est-ce qu'une firme ? / 30 1.1.Aspect juridique de la conception extensive / 28

A. La,

, 1°) Le droit de propriété, premier cadre juridique de référence / 30

, Émergence de la notion d'entreprise / 31

B. , Vers un droit de l'entreprise ? / 32

. La-réforme-de, , p.33, 1975.

, 2°) La place de l'entreprise vis-à-vis du droit économique / 34

, La conception économique dominante de la firme, p.35

A. La, , p.35

, La référence explicite à une vision biologique de la firme / 36

B. , Représentation contemporaine de la firme, p.37

. L'entreprise,

C. , Pour ou contre la conception biologique ? / 39 1°) Arguments en faveur d'une vision biologique / 40

, 2°) Arguments contre cet usage métaphorique / 41

, 3°) Pour un moyen terme / 43

A. La,

, 1°) La firme

. L'établissement,

B. , intérêt limité de la démographie d'établissements / 47 1°) Principaux

, 2°) La taille des unités n'est pas un critère strict / 48

, A. Situation statistique générale

, 1°) Un indicateur de création nette : les mouvements de sociétés / 50 a) Calcul des taux de constitution / 52

, Calcul des taux de dissolution / 53

, Calcul des taux de survie / 53

, Un indicateur de disparition : les défaillances d'entreprises / 54

B. , Avis d'économistes anciens et modernes / 56 1°) Trois auteurs classiques : Cantillon

, 2°) Trois marginalistes : Clark, Schumpeter

, 3°) Trois auteurs contemporains : Fau, Cotta et De Woot / 61

C. , La spirale des réformes législatives des faillites / 62 1°) Laxisme ou sévérité de la loi des faillites ? / 63

, 2°) Réformes et évolution économique / 64

, De la grande crise à l'entrée dans la CEE / 65

A. , Une crise bancaire, des faillites en chaîne / 65

B. , La parenthèse de la seconde guerre mondiale / 67

C. Les and . De, , p.69, 1961.

, Autour de la récession de 1974 / 72

A. Le, but : pallier les insuffisances de la société libérale / 73

B. Le-moyen,

, 2°) Après 1974 : améliorer l'efficacité des firmes / 76

. Conclusion-du-premier,

I. I. Chapitre, Les phénomènes privilégiés / 80

, Section 1. La création des nouvelles firmes / 81

A. , Une définition très générale / 81

B. , Qui devient créateur d'entreprises ? / 82

C. , Comment se voient les créateurs ? / 83

, Les problèmes de financement de la firme nouvelle / 84

A. Première,

, 1°) Se faire connaître : un impératif de survie / 85

, Les subventions de l'État : un bon complément / 89

B. , Deuxième phase : l'utilisation des ressources financières / 90 1°) Le point mort / 91

, 2°) Les ratios de contrôle / 91

C. , Troisième phase : sortir de la zone dangereuse / 93

, 1°) Financement et pénurie de capitaux / 93

, Rôle des banques et risque d'inféodation / 93

, L'introduction en Bourse : solution idéale ? / 94

, Le marché hors cote, solution d'attente / 94

, Structures et nouvelles firmes / 96

, A. Les structures juridiques choisies / 97

B. , Un capital social minime / 98

C. Secteurs,

, Section 2. La disparition des firmes existantes / 105 2.1. Les méthodes de prévision des défaillances / 105

A. , Utilisation d'indicateurs financiers / 106

B. , L'analyse discriminante de prévision des faillites / 107

C. Validité,

, Les solutions financières et juridiques possibles / 112

A. Premier,

B. Deuxième,

, 1°) Origine et devenir des firmes / 114

, 2°) Les âges respectifs des firmes et de leurs dirigeants / 115

, 3°) Les causes principales des cessations volontaires / 116

C. Troisième,

, 1°) La suspension provisoire des poursuites / 118

, 2°) Les procédures d'apurement collectif du passif / 121 a) La cessation des paiements / 121

J. Le-règlement, , p.122

, La liquidation des biens / 123

, Les défaillances juridiques

A. , importance des défaillances des firmes personnelles / 124

B. , L'importance du capital social des firmes défaillantes / 125

C. , Régions et secteurs : premier repérage / 126

. Conclusion and . Deuxième,

C. De-la-première and . Partie, , p.131

. Deuxième-partie,

I. Chapitre, Les mutations du parc d'entreprises / 132

A. , Source statistique fiscale / 133

B. Nombre,

C. ,

, La dimension sectorielle des entrées et des sorties d, vol.2

A. , Sept années de créations / 137

B. , Quand les défaillances stagnent / 139

C. , Les taux de rotation et de renouvellement du parc / 140

, Les taux de rotation sectoriels / 145

, Les taux de renouvellement net / 146

, La mise en oeuvre d'une politique industrielle / 148

A. Les,

, Une prévision du Septième Plan / 148

. L'agence, Nationale pour la Création d'Entreprises / 150

, 2°) Les comités d'aide aux firmes défaillantes / 151

C. Les, , p.151

, Section 2. La démographie régionale des firmes / 156 2.1. La régénération du potentiel industriel régional / 157

B. Le and . Parisien,

C. , Le cas de l'agglomération de Nice / 163

, La problématique stabilité du taux de renouvellement / 165

A. , La thèse de la stabilité et son infirmation globale / 165

B. La,

C. ,

, 1°) Lutter contre l'immobilisme des créateurs / 170

, 2°) Equilibrer les défaillances régionales / 172

C. Du and . Chapitre,

I. V. Chapitre, Causes et conséquences des mutations / 175

A. , Sur les difficultés des firmes industrielles / 176

, 1°) La part des jeunes firmes

, 2°) Les liquidations des biens

B. , Sur la création et la fin des sociétés / 177 1°) Dix ans de survie

, 2°) Sept ans de dégradation

, La nature des déséquilibres financiers des firmes industrielles / 178 A. Les mauvais résultats des sociétés liquidées / 178

, 1°) Caractéristiques

, 2°) Deux causes : difficultés de vente et de trésorerie / 179

B. , Les erreurs de gestion / 180 1°) Parmi l'ensemble des causes / 180

, L'absence d'un contrôle de gestion efficace / 182

C. , Contraintes internes, contraintes externes / 183 1°) Des causes en chaîne / 183

, A. La création, un choix contrarié / 188

, Les barrières à l'entrée et la création / 191

, 3°) Vérification empirique des barrières à l'entrée / 194

B. , Un mécanisme du redéploiement industriel / 196

, 1°) Pour une reconversion organisée / 196

, L'influence de la sortie des firmes / 197

C. , Pertinence de la théorie du vivier / 198 1°) Son but : expliquer le renouvellement des secteurs / 199

, 2°) Sa limite : l'introduction en Bourse / 201

, L'âge des firmes est-il une cause de disparition ?, vol.201

, Principales conséquences des flux / 203 2.1. Les entrepreneurs vont-ils disparaître ?, p.204

, 1°) La fin des vrais entrepreneurs / 205

, 2°) La thèse du remplacement des mauvais entrepreneurs, p.206

, 3°) La dispersion de la fonction d'entrepreneur / 206

B. , La formation des créateurs d'entreprises / 207

C. , Les enjeux de l'aide aux créateurs d'entreprises / 208

A. , La recherche de deux définitions / 210

, 1°) Des indices révélateurs / 211

, 2°) Des indications limitatives / 212

A. , Créations d'emplois et créations d'entreprises / 214

B. , La réduction d'emplois, technique de sauvetage des faillites ? / 215

, 1°) Arguments en faveur de cette thèse / 215

, 2°) Limites de la thèse du renflouement par les licenciements / 216

C. , La socialisation du risque de faillite par réduction d'emplois / 217

, 1°) Licenciements et risque de défaillance de la firme, p.217

, 2°) Licenciements et chômage / 218

, Postface : un modèle démographique des firmes / 233

I. La,

A. La,

B. La,

, La sélection naturelle des plus aptes / 238

, La survie d'un stock sous-optimal / 239

, La dynamique managériale vitalise le processus créatif / 240 A. La création-créatrice / 240

E. Le-modèle, , p.241

, 2°) Les variables principales / 242

B. , La destruction-destructrice / 243 1°) Une formalisation / 243

, Deux pistes de recherche à suivre / 245

, CONCLUSION / 246

. Références, , p.247

. Bibliographie-/, , p.251

A. Ouvrages, , p.251

B. , Articles et communications / 253

C. Rapports,

A. Statistique-/, , p.261

L. Des and . Insérés, , p.278

, Liste des cartes / 278

, Liste des figures / 278

, Liste des graphiques / 278

, Liste des tableaux / 278

, Liste des tableaux de l'annexe statistique / 280

. Table and . Matières, , p.281