, Histoire des Francs, X, 31, mais sa forte personnalité lui a permis d'accroître l'avance de son diocèse sur les évêques voisins dans la conversion des pagani, à la fois « paysans » et « païens, Martin établit dans son diocèse six Églises rurales citées par Grégoire de Tours

, Provost quelques siècles plus tôt, aurait descendu le cours de la Loire et serait donc antérieure et plus importante en amont. À Angers les deux sarcophages de plomb ornés de symboles chrétiens mis au jour au milieu du XIX e s. par les fouilles de Godard-Faultrier à la nécropole de la gare Saint-Laud, l'un d'eux pouvant être daté du premier tiers du IV e s. par une monnaie de Constantin de 307/308, n'apportent guère de certitudes. En revanche il paraît difficile de remettre en question l'historicité du passage de Sulpice Sévère (Vie de Saint Martin, 9, 4 ; 7) sur la présence des évêques des villes voisines, qui était de règle, à l'élection de Martin au siège épiscopal de Tours en 371, et l'on peut évidemment penser à celui de la cité des Andicaves même si celle-ci n'est pas explicitement mentionnée. L'opinion communément admise est de faire coïncider l'apparition de l'épiscopat à Angers avec cet épisode, les plus anciens catalogues des évêques angevins, p.347

. Toutefois-outre-le-fait-que-ce and . Nom, Avant de devenir un évêché dans la seconde moitié du IV e s., Angers a pu être une paroisse presbytérale relevant de l'Église épiscopale de Tours, comme Orléans de Chartres (Griffe 1964 2 , p.129, 183, 412), Thalasius (Thalaize), pp.137-138

C. Qu, Cet épisode coïncide avec l'interdiction par l'empereur Théodose des cultes traditionnels dans l'ensemble de l'empire, probablement au terme d'une période de cohabitation plus ou moins pacifique à Angers entre les deux communautés mithriaque et chrétienne, caractéristique des transformations religieuses dans la région au IV e s, p.56, 1988.

, Les édifices religieux chrétiens ne sont attestés, par l'archéologie comme d'après les textes

, Histoire des Francs, II, 18), qui après avoir chassé les Bretons de la grande île, s'adonnaient à la piraterie au large des côtes de l'Atlantique et étaient craints pour leur cruauté (Sidoine Apollinaire, Lettres, VIII, 6, 13-15), comprenait à la fois l'église et la demeure épiscopales que l'on s'entend aujourd'hui à localiser déjà à l'emplacement actuel de la cathédrale et de l'évêché. La basilique Saint-Pierre, place du Ralliement, donc extra muros, existait au milieu de tombes dont les plus anciennes remontent à la fin du IV e s., et qui sont à l'origine de la vaste nécropole chrétienne suburbaine du Haut Moyen Âge s'étendant de la place du Ralliement à l'abbaye Saint-Aubin, 1987.

, Il faut toutefois aussi noter qu'inversement les sources littéraires de l'époque mentionnent sur le territoire andicave de nouveaux uici souvent confirmés par le mobilier des fouilles, sarcophages ou monnaies : tandis que Grégoire de Tours, Des vertus de saint Martin, 3, 7, évoque un Cracatonnus uicus que l'on situe désormais au lieu-dit Craon sur la commune de Villevêque (Monteil 2017, p. 29), à Chalonnes-sur-Loire, à la frontière avec les Pictons, Maurille aurait fondé le uicus Calonna et construit une église à l'emplacement d'un fanum païen avant de devenir évêque d'Angers en 423, selon la Ve de saint Maurille, 72, 2, rédigée par son successeur Maimbeuf vers 619-620, texte qui cite également ( §75) le uicus Saponaria à localiser sans doute à Savennières. Pour conclure, l'histoire d'une cité de Lyonnaise d'importance moyenne comme celle des Andicaves, reflète bien les différentes phases connues pour l'ensemble du centre de la Gaule à l'époque romaine : le processus de romanisation volontariste imposé à la fois par les circonstances politiques et la présence du très ancien axe de circulation que constituait la Loire, dont l'importance avait déjà été soulignée par Strabon, se traduisit autant par le modelage du chef-lieu, des espaces et des paysages, que par la municipalisation et l'arrivée de petits fonctionnaires d'origine orientale important leurs dévotions. Le principal apport de ces trente dernières années est la certitude maintenant acquise de l'installation à l'époque augustéenne de la capitale de la cité gallo-romaine sur le site même du principal oppidum des Andes. Les bienfaits de la pax Romana se firent sentir jusqu'à ce que les raids puis les invasions germaniques de la seconde, Il s'ensuit l'accélération d'un phénomène de désertion de près des deux tiers des agglomérations habitées sous le Haut-Empire (fig. 14), probablement amorcé dès les III e et IV e s. mais qui devait se poursuivre au cours des V e et VI e s. Si l'établissement des Marillières, à Beaufort-en-Vallée, qui n'est occupé que jusqu'au, 1976.

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