, Il est transformé en argument commercial puisqu'il doit être « autogéré » par le client, celui-ci décidant de le supporter ou non. Le RAC devient un élément du calcul coût/avantage. Les clients choisissent leur niveau de couverture en fonction d'un arbitrage entre la satisfaction du besoin et son coût. Le législateur a ainsi construit pour les dépenses de santé minoritairement couvertes par l'AMO, tout particulièrement, l'optique, le dentaire et l'audioprothèse, un statut juridique à part. Ces dépenses obéissent désormais à des règles différentes qui visent à assurer une meilleure prise en charge par la seule AMC. La prévoyance y est ainsi déconnectée ou disjointe, témoignant d'une législation qui conçoit différemment les dépenses de santé, ces dernières relevant moins du « soin, Dans ces configurations

, complémentaire et sur complémentaire) laisse désormais place à un troisième étage, entièrement optionnel, qui s'assume en tant que tel, et qui est proche du cadran Nord-Ouest ainsi que du fondamentalisme assurantiel. Les contraintes de solidarité imposées par le législateur sont celles du monde Nord-Est (marché éduqué à la solidarité), Le marché de l'AMC évolue selon différentes trajectoires. L'organisation initiale de la couverture « frais de santé » en trois piliers (obligatoire

, Voir l'article de P. Batifoulier dans ce numéro

A. Ginon, « Les conventions de partenariat dans les réseaux de santé : un modèle à développer ? » D, p.184, 2018.