Reconstruction tridimensionnelle de la main à partir de radiographies biplanes : évaluation de la précision et de la fiabilité - Institut de Biomécanique Humaine Georges Charpak Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique Année : 2022

Reconstruction tridimensionnelle de la main à partir de radiographies biplanes : évaluation de la précision et de la fiabilité

Résumé

Contexte Les troubles fonctionnels de la main sont généralement investigués, en premier lieu, à l’aide de l’imagerie radiographique conventionnelle. Cependant, les radiographies (deux dimensions (2D)) fournissent des renseignements limités, et l’information peut être réduite par le chevauchement des os et les biais de projection. Ce travail présente une méthode de reconstruction de la main en trois dimensions (3D) à partir de radiographies biplanes. Méthode Cette approche consiste en la déformation d’un modèle générique de main sur les radiographies biplanes par des processus manuels et automatiques. L’examen de référence étant la segmentation manuelle scanographique, la précision de la méthode a été évaluée par une comparaison entre les reconstructions à partir de radiographies biplanes et les reconstructions correspondantes à partir de scanner (0,3 mm d’épaisseur de coupe). Pour évaluer la reproductibilité de la méthode, 6 mains saines (6 sujets, 3 gauches, 3 hommes) ont été considérées. Deux opérateurs ont répété trois fois chaque reconstruction à partir de radiographies biplanes pour étudier la variabilité inter- et intra-opérateur. Trois paramètres anatomiques, qui pourraient être calculés automatiquement à partir des reconstructions, ont été considérés à partir des surfaces osseuses : la longueur du scaphoïde, la profondeur de l’extrémité distale du radius et la hauteur du trapèze. Résultats Le double de l’erreur quadratique moyenne (2 Root Mean Square, 2RMS), au niveau de la différence point/surface entre les radiographies biplanes et les reconstructions tomodensitométriques, variait de 0,46 mm pour les phalanges distales à 1,55 mm pour les os de la deuxième rangée. La variabilité inter-/intra-observateur a montré une précision à 95 % de l’intervalle de confiance inférieure à 1,32 mm, pour les paramètres anatomiques, et à 2,12 mm pour les barycentres osseux. Discussion La méthode actuelle permet d’obtenir une reconstruction 3D précise de la main et du poignet par rapport au scanner segmenté traditionnel. En améliorant l’automatisation de la méthode, cela nous permettrait d’obtenir rapidement des informations objectives sur la position des os dans l’espace. L’intérêt de cette méthode réside dans le diagnostic précoce de certaines pathologies ligamentaires (instabilité carpienne) et a également des implications dans la planification chirurgicale et la modélisation personnalisée par éléments finis.
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Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

hal-03897226 , version 1 (13-12-2022)

Identifiants

Citer

François Loisel, Stan Durand, Jean-Noël Goubier, Xavier Bonnet, Philippe Rouch, et al.. Reconstruction tridimensionnelle de la main à partir de radiographies biplanes : évaluation de la précision et de la fiabilité : Three-dimensional reconstruction of the hand from biplanar X-rays: Assessment of accuracy and reliability. Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, 2022, pp.3466. ⟨10.1016/j.rcot.2022.09.014⟩. ⟨hal-03897226⟩
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